MEG - Musée d'Ethnographie de Genève est un Musée profondément humain et ouvert sur le monde. C’est un lieu de découvertes des civilisations où sont exposées des collections couvrant plusieurs siècles d’histoire et présentant plus d’une centaine de cultures.
En 2017 le MEG a reçu le Prix Européen du Musée de l'année, attribué à un musée qui se distingue par son excellence et son esprit innovant.
Plus de 170’000 visiteurs pour le MEG en 2018, l’institution genevoise maintient sa place dans les sites touristiques les plus visités de Romandie.
En 2023, le MEG reçoit le premier label RSO remis à un musée suisse, le label THQSE. Ce label vient certifier les actions, autant sociales, sociétales, économiques qu’environnementales que le MEG a mises en place depuis plusieurs années.
Toujours en ce début d’année 2023, le MEG restitue à une Confédération de nations autochtones des objets sacrés.
Le MEG (Musée d’ethnographie de Genève) est une institution publique, fondée en 1901, dont le premier directeur fut Eugène Pittard, anthropologue genevois (1867-1962). Le Musée a comme mission de prendre soin et de mettre en valeur avec les porteurs et porteuses de cultures concerné-e-s des objets conçus et utilisés par les peuples à travers l’histoire du monde. Il abrite une collection de plus de 75’000 objets et sa bibliothèque offre plus de 70’000 documents sur les peuples du monde. Le Musée possède une collection unique d’enregistrements musicaux, les Archives internationales de musique populaire (AIMP), qui comporte plus de 20’000 heures de musique et dont la collection rassemblée par Constantin Brăiloiu entre 1944 et 1958 en constitue la base avec plus de 3000 enregistrements historiques. L’exposition permanente est gratuite et présente plus d’un millier d’objets issus des cinq continents. Le MEG offre en plus de sa collection permanente et de ses expositions temporaires, un programme de médiation culturelle et scientifique, des concerts, des cycles de cinéma et de conférences ainsi que des spectacles. Depuis novembre 2014, les collections du MEG sont mises en valeur dans un nouveau bâtiment conçu par le bureau zurichois Graber & Pulver Architekten sur le site qu’il occupe depuis 1941.
Exposition permanente gratuite et expositions temporaires gratuites en 2024.
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https://www.artageneve.com/article/injustice-environnementale-meg
https://www.artageneve.com/article/meg-decolonise
https://www.artageneve.com/article/etres-ensemble-au-meg
https://www.artageneve.com/article/meg-memoires-geneve-dans-le-monde-colonial
Exposition
Dans sa nouvelle exposition intitulée «Mémoires. Genève dans le monde colonial», le MEG explore l’histoire de ses collections liées à l’ère coloniale. Tournée vers le futur, cette exposition est une invitation à réfléchir ensemble l’engagement du MEG envers les communautés d’origine et dans la lutte contre les discriminations.
https://www.artageneve.com/article/meg-memoires-geneve-dans-le-monde-colonial
Photo : Récipient décoratif portant une inscription en néerlandais créole
«Gedenk van mijn en vergiet mijn niet» («Souvenez-vous de moi et ne m’oubliez pas»)
Suriname. Provenance et contexte de création non documentés
Fin du 19e siècle. Demi-calebasse. H. 6 cm, D. 12 cm
Don de Mesdames Pauline et Marine Micheli en 1905. MEG Inv. ETHAM 003534
Exposition
Exposition Rencontres : du 1er novembre 2024 au 16 août 2026
L’exposition Rencontres naît de la double ambition de questionner l’autorité des musées sur les collections et de dialoguer avec les descendant-e-s des créateurs et créatrices des objets dont ils prennent soin. Douze personnes issues de différentes communautés ont été invitées par le MEG à nous raconter les histoires personnelles, importantes et souvent émouvantes qui les relient aux collections du Musée. Ces récits sont le résultat d’un long processus d’entretiens, de réflexions et de discussions. Chaque invité-e a choisi un objet issu de sa ou d’une de ses communautés d’origine. Le lien qui les relie est représenté dans un portrait photographique et est évoqué dans une interview, au cours de laquelle chaque personne se présente, explique son choix et exprime un souhait par rapport à la démarche du MEG ou des musées d’ethnographie en général. Cette exposition questionne également le rôle de l’image, que ce soit à travers le portrait ou la vidéo. Depuis plusieurs années, le MEG mène une réflexion critique autour des pratiques photographiques muséales et anthropologiques qui représentent encore aujourd’hui les objets des collections décontextualisés sur fond blanc. Ce genre de prise de vue « identitaire » renvoie à la pratique des anthropologues physiques du 19e siècle de photographier à des fins de classification des groupes ethniques. La démarche de Rencontres cherche à détourner ce dispositif en rendant aux participant-e-s le pouvoir de choisir comment ils ou elles sont photographié-e-s, avec la volonté de faire ressortir leurs liens intimes avec les objets à travers des mises en scènes choisies.
Nous vous invitons à découvrir ces douze rencontres qui dévoilent des récits qui nous étaient inconnus jusqu’à aujourd’hui. Elles évoquent des histoires puissantes en lien avec un lieu, une expérience, une connexion présente ou perdue, un héritage que nous souhaitons partager avec vous.
Commissaire scientifique : Roberta Colombo Dougoud – Commissaire artistique : Johnathan Watts